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Pourquoi poursuivre ses études ?

Y a-t-il un dilemme entre l’entrée sur le marché du travail et la poursuite des études au moment de l’obtention d’un baccalauréat 2 ou 3 ?

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Pourquoi poursuivre des études ? En règle générale, la poursuite des études après un BTS ou un DUT touche la majorité des étudiants. Il y a beaucoup de raisons. Elles concernent le désir d’accéder à des postes mieux rémunérés, d’éviter de suivre des cours préparatoires trop difficiles ou de trouver plus facilement un emploi. Ce choix est également dû à l’évolution du marché du travail. Il est souhaitable que les étudiants poursuivent leurs études parce que les professions et les niveaux requis par les entreprises pour les professions intermédiaires ont été révisés à la hausse. En effet, les Français sont maintenant mieux formés et les DUT se tournent vers la poursuite des études.

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Plusieurs options Ils existent de la même façon pour BTS et OTC titulaires de permis. Les places sont offertes par l’organisation de l’enseignement en France dans différents cours (licences générales, licences professionnelles, écoles de commerce ou d’ingénierie) et par les concours de transition qui permettent ce choix. Pascal Vantomme, directeur de l’IUT d’Amiens, explique : « La poursuite des études implique entre 70 et 90% des étudiants des sections. Environ 20 -30% ont des licences professionnelles. Ensuite, ils essaient d’obtenir des niveaux au Bac 5 en intégrant des masters universitaires ou des écoles supérieures choisies par 10% de nos diplômés, qu’il s’agisse d’écoles de commerce (Groupe ESC Amiens, SKEMA Business School, Rouen Business School, Reims Management School) ou d’ingénieurs (UTC, ESIEE, CNAM). »

Choisir la vie active Cette possibilité, qui concerne un élève sur cinq, dépend de plusieurs critères : diplôme recherché parce qu’il est hautement technique (informatique, audiovisuel, par exemple), volonté des jeunes diplômé pour créer ou reprendre une entreprise, besoins financiers, report des études dans le cadre de la formation professionnelle. Patrice Joubert, directeur de l’IUT de La Rochelle pense que ce choix est parfois très intéressant. « Nous les encourageons également à entrer sur le marché du travail selon nos spécifications, qui consiste à former des cadres intermédiaires pour les entreprises, surtout lorsqu’ils peuvent postuler à des emplois qualifiés pour lesquels il existe des opportunités. C’est le cas dans certains domaines tels que le génie civil. »

Les deux voix En règle générale, les deux solutions coexistent dans les institutions et dépendent le plus souvent d’un choix personnel. Patrice Joubert le confirme. « Nous offrons les deux itinéraires. Ceux qui veulent continuer peuvent le faire parce qu’ils sont également bien formés pour aborder de longues études au Bachelor 3, 4 ou 5. Alors que 25 % de nos diplômés poursuivent un diplôme professionnel, environ 25 % choisissent des écoles de commerce ou d’ingénierie et 30 % suivent un diplôme général et une maîtrise dans les universités. »

La possibilité d’alternance Pour éviter le dilemme, il est possible de poursuivre des études tout en travaillant par le choix de l’alternance. Cela permet de financer ses études, d’être rémunéré, de préparer sa retraite, puisque les quartiers de travail sont pris en compte dans le calcul des pensions, et de bénéficier d’une expérience dans l’entreprise qui facilite l’intégration dans leur premier emploi ainsi que dans leur développement professionnel. Pascal Vantomme souligne : « Dans notre pays, l’intégration à la sortie des licences professionnelles est de 90%. »

À seulement 18 ans, Anne a déjà pensé à son projet professionnel. « Je veux devenir technicien de laboratoire ou technicien de laboratoire principal. Mais mon rêve serait de travailler dans la bio-végétation (étude du métabolisme des plantes) en tant qu’assistant ingénieur. » Elle admet qu’elle a trouvé son chemin un peu par hasard. « Après un stage en pharmacie à la fin du 4ème, j’ai découvert l’environnement de laboratoire grâce à mon 3ème stage. J’ai vraiment aimé le côté « pratique » du travail que je ne pouvais pas trouver en pharmacie par exemple. » Grâce au soutien de ses parents, elle a ensuite cherché une formation adaptée à ses désirs. Elle a opté pour un baccalauréat en STL, spécialisé en science et technologie du laboratoire. « Le Techno Bac est souvent dévalué par rapport au Bac Général. Mais je pense que mon niveau n’est pas moins bon qu’un autre élève », dit-elle timidement. En septembre dernier, elle a rejoint un BTS ANABIOTEC (reconnu par le ministère de l’Agriculture) dans la même institution où elle a fait son First and Terminal. « Des jeunes venus de toute la France viennent étudier à La Roche sur Foron (74 ans). Il y a peu d’établissements qui offrent cette spécialisation. » Et après ? « Pour valider mon BTS, je devrai faire un stage de 3 mois à la fin de la 2ème année. Je le ferais puis décider si je continue avec une licence professionnelle ou un apprentissage à moins que je ne trouve un emploi ! En Suisse, par exemple, les opportunités semblent plus intéressantes et nombreuses », conclut-elle confiante. Sa nature curieuse et son goût pour l’artisanat (couture, poterie) ont été la raison de sa détermination à se spécialiser dès le Premier. A la fin de son BTS, Anne travaillera au laboratoire pour son plus grand bonheur. Alors vous aussi, écoutez vos désirs ! Un BTS est certainement pour vous. « Pour valider mon BTS, je devrai faire un stage de 3 mois à la fin de la 2ème année. Je déciderais alors si je continuais avec une licence professionnelle ou un apprentissage à moins que je ne trouve un emploi !« 

AF

PatrickSimon

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