Les chiffres ne mentent pas : choisir les sciences de l’environnement n’est pas le réflexe de la majorité des étudiants. Pourtant, l’actualité récente, à l’image de la COP 26, met en lumière l’urgence de la situation et la nécessité de former des professionnels capables d’agir.

Plan de l'article
Les formations à suivre dans les sciences de l’environnement
Pour celles et ceux qui souhaitent s’engager concrètement dans la préservation de notre planète, l’ISE, Institut Supérieur de l’Environnement, propose des parcours adaptés. Voir le site pour explorer les options possibles : formation initiale classique ou alternance, à chacun de choisir selon ses objectifs et sa situation.
La formation BAC+2
Accessible dès l’obtention du baccalauréat, cette formation pose les bases solides de la science de l’environnement. Structurée autour de plusieurs modules, elle débouche sur le BTSA, le Brevet de Technicien Supérieur Agricole, spécialisé en gestion et préservation de l’environnement. Un premier pas concret pour qui veut comprendre et agir sur les enjeux écologiques contemporains.
La formation Bachelor
Ce cursus en alternance s’adresse à ceux qui veulent approfondir le domaine de la nature après le BAC. Trois années pour acquérir des compétences pointues en environnement et biodiversité, mais aussi se préparer à occuper des fonctions à responsabilité. Les étudiants y développent une vision globale des défis écologiques et des solutions à mettre en œuvre sur le terrain.
Le master en science de l’environnement
À ce niveau, plusieurs spécialisations sont proposées : management, ingénierie, droit de l’environnement. Ce diplôme permet d’acquérir les outils nécessaires pour intervenir dans des secteurs très variés, toujours en lien avec la préservation de l’environnement. L’accent est mis sur l’expertise et la capacité à piloter des projets d’envergure.
Et côté débouchés ?
Face à la dégradation accélérée de la planète, le secteur de l’environnement reste l’un des plus dynamiques sur le marché de l’emploi. Après deux années de formation, un diplômé peut occuper un poste de technicien supérieur de l’environnement. Parmi ses missions : préserver la biodiversité, garantir le bon fonctionnement des écosystèmes, mais aussi faciliter l’équilibre entre activités humaines et milieux naturels.
Les entreprises multiplient les recrutements dans les métiers liés à la RSE (Responsabilité sociale de l’Entreprise). Les détenteurs d’un Bachelor ou d’un master en gestion et protection de l’environnement accèdent ainsi à des fonctions variées, comme celle de gestionnaire des risques et enjeux environnementaux.
Évolution de carrière dans le domaine de l’environnement
Détenir un diplôme environnemental ouvre la porte à une progression rapide. Avec un BTSA, il est possible d’intégrer des projets de reboisement dès le début de sa carrière. L’expérience acquise permet d’évoluer vers des postes à responsabilité, similaires à ceux accessibles avec un Bachelor ou un Master. On croise ainsi des jeunes diplômés qui, après quelques années sur le terrain, pilotent des équipes ou coordonnent des missions de gestion des risques environnementaux.
La rémunération suit cette évolution : un professionnel titulaire d’un master en environnement peut viser jusqu’à 20 000 euros mensuels, selon le secteur et l’entreprise qui l’emploie.
Face aux défis écologiques, miser sur une carrière dans les sciences de l’environnement, c’est choisir d’agir là où l’urgence rejoint l’opportunité. La prochaine génération d’experts n’attend que de relever le défi.