La photogrammétrie est une technique qui permet d’obtenir une représentation en 3D à partir de clichés de photos traditionnelles. En réalité, le terme précis veut dire : Mesure sur une photographie. Elle est utilisée depuis plus de deux siècles dans le domaine de la topographie et de l’urbanisme. L’arrivée des drones et leur caméra embarquée ont changé la donne. La précision des GPS embarquée a permis une plus grande précision des modèles produits. Et la basse altitude avec des optiques de haute qualité a permis de travailler des modèles de façon très détaillée.
Plan de l'article
Qu’est-ce que la photogrammétrie par drone ?
Étymologiquement, le terme photogrammétrie dérive du grec. On peut le traduire par mesure graphique au moyen de la lumière.
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La photogrammétrie est la technique qui permet l’étude et la définition des formes, des dimensions et des positions des objets dans l’espace, à l’aide de mesures obtenues à partir de photographies ou d’images numériques.
C’est une technique qui était déjà utilisée au XIXe siècle. Elle a été perfectionnée au fil des décennies pour donner la photogrammétrie que l’on connaît aujourd’hui.
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La photogrammétrie moderne a commencé en 2000, lorsque les premières caméras photogrammétriques numériques dotées de la technologie de capture directe d’images numériques ont été lancées sur le marché.
La popularisation des drones révolutionne tout simplement la photogrammétrie. En effet, l’utilisation de drones en photogrammétrie permet d’obtenir des données rapidement, à moindre coût, facilement et de manière autonome.
Sans oublier que les drones sont des équipements modernes, dotés d’une haute technologie, d’une conception pratique et, surtout, d’un coût abordable pour les entreprises.
Un drone est essentiellement composé de caméras et d’un récepteur GPS qui permet à l’utilisateur de guider le drone à travers un appareil portable, offrant ainsi une bonne manipulation de celui-ci.
La photogrammétrie conventionnelle, en raison de son coût élevé par rapport à l’utilisation de drones, est de moins en moins utilisée.
Les différentes étapes d’une prestation de photogrammétrie par drone
Pour réaliser une prestation de photogrammétrie par drone, voici les étapes à suivre.
Première étape : collectez des points d’appui
Pour faire une bonne restitution, il est nécessaire de procéder à la collecte de quelques points d’appui qui sont aisément identifiables sur les photographies aériennes, à l’aide de récepteurs GNSS (global navigation satellite systems). Les points d’appui servent à comparer les coordonnées réelles de la surface avec les coordonnées obtenues par le produit généré par le projet photogrammétrique.
Selon l’objectif du projet, cette étape n’est pas obligatoire, mais pour obtenir une image de qualité avec des coordonnées fiables, elle peut être utile. Pour certains services, les points d’appui sont même indispensables. Pour recaler le modèle dans sa précision, les points se font à la canne GPS. L’information collectée est alors ultra-précise, permettant ainsi de corriger le modèle avec une précision de coordonnées inférieure à 1cm.
Deuxième étape : la planification du vol
Cette étape n’est nécessaire qu’en photogrammétrie avec drone. Il consiste à analyser la zone à cartographier, à définir des éléments comme la hauteur à laquelle le drone devra voler, l’itinéraire, le lieu d’atterrissage et de décollage. Il faut garder à l’esprit que tout est important. La hauteur du vol peut avoir un impact sur la qualité finale de l’image par exemple. Il est nécessaire de passer une formation de pilotage de drone avant de se lancer dans cette étape. Puis de comprendre les fondamentaux des logiciels associés à la partie Drone, comme c’est le cas de Metashape ou Pix4D, référence en la matière depuis 5 ans.
Troisième étape : volez et prenez des images
Ici, il faudra vous référer au mode d’utilisation du drone que vous avez. Il est important que les images soient prises selon des normes et des techniques préétablies, en plus d’être superposées pour que le concept de stéréométrie puisse être appliqué.
Quatrième étape : transférez les photos vers un logiciel de lecture ou SIG
Un logiciel SIG est nécessaire pour analyser et traiter les données photogrammétriques. Avec son aérotriangulation automatique avancée basée uniquement sur le contenu de l’image et des techniques d’optimisation uniques, le logiciel SIG permet à tout véhicule aérien sans pilote de devenir un outil de cartographie et d’arpentage professionnel.
Le logiciel fait la lecture analytique des informations et permet d’obtenir une image photogrammétrique.
Quels sont les domaines d’application de la photogrammétrie par drone ?
La photogrammétrie est une technique extrêmement utile dans le domaine de la topographie. Avec son développement, elle a également débarqué dans d’autres domaines.
La photogrammétrie est par exemple très utile pour obtenir une image en 3D d’un environnement. Cela se fait en utilisant les photos prises par le drone et un logiciel spécial.
Voici les autres domaines d’application de la photogrammétrie :
- les travaux publics : c’est particulièrement utile pour faire des tâches comme le suivi des chantiers importants, de la thermographie, des relevés précis, etc.
- les inventaires forestiers : grâce à la photogrammétrie, vous pouvez avoir une image en 3 dimensions de la canopée.
- l’archéologie : la photogrammétrie est incontournable dans ce secteur. Elle permet de produire des plans en 3D riches en détails de certains sites archéologiques.
- la géologie : grâce à la photogrammétrie, on peut reconstituer des zones, comme les failles, qui sont incessibles à l’être humain.
La photogrammétrie est en fait très utile dans tous les domaines dans lesquels les gens ont besoin d’avoir une carte 3D d’un milieu.
Mais au delà, il faut noter que la photogrammétrie par Drone passe en amont par la génération d’une orthophotographie. C’est en tout cas le plus courant. Pix4D, logiciel de référence pour la photogrammétrie par Drone fonctionne ainsi. Conséquence, on peut aussi se servir de la technologie pour fournir une information visuelle de qualité. Ceci permet l’inspection de haute résolution en plus des mesures, prises de cotes ou de volumes.